La réponse à toutes nos questions: "l'homme est-t'il fait pour courir?"

Compte rendue de la boucle druelloise

Le 1 mai c’est le jour traditionnel de la boucle druelloise. Une petite course de mon village. Pas très coté mais très roulante (elle se gagne à 13km/h environ). Elle commence à 15h qui n’est pas une heure qui me va bien je préfère les courses le matin.

Après un départ assez tranquille dans une côte on était quand même à 12km/h la course c’est rapidement énervé dans une grande descente où je me suis retrouvé à 15,5km/h. Les écarts se creusent et la course est lancée. Je me sens plutôt bien mais une envie présente se fait sentir mais je continu à mon rythme en me demandant si je ne fait pas une grosse erreur de ne pas m’arrêter.

Après des petits chemins technique de sous bois on attaque une partie très roulante (chemin de castine) qui me casse les jambes et mon genou commence à envoyer des signaux de détresses. Dans une grande descente je me décide de m’arrêter pour me détendre les jambes et me vider la vessie. Je repars et aussitôt je sens une douleur dans les reins je commence a me demander si le problème vient de l’arrêt ou du fait d’avoir attendu. Je continu comme cela sur plusieurs km relativement plat.

Le pointage du 12ieme kilo m’indique que je suis 42iéme encore un chemin (pas bon pour le genou) puis un autre ravitaillement où je prends un verre d’eau. Le gars me dit que je n’ai pas l’air fatigué du tout moi je lui dis que je préfère la montée que je vois devant que le faux plat par lequel je viens. Et je repars sur ce petit chemin c’est la partie la moins roulante du parcours et c’est celle où je me suis senti le plus à l’aise. Il me reste 3 à 4 km et je décide de prendre un gel “coup de fouet” juste avant le ravitaillement du village d’Agnac je prends un verre d’eau et je repars car je vois au loin des coureurs.  En sortant du village je rattrape un groupe de coureurs et je vois le dernier qui fini de s’étirer et qui repart après quelques mètres je fini par le dépasser puis on arrive dans un sous bois en descente que je connais par cœur j’accélère un coureurs me laisse passer puis encore un autre (certains ne savent pas trop prendre des descentes moi j’aime accélérer quand cela descend) doubler des coureurs me donne des jambes de feu. Nous retombons sur les chemins du début où je déroule je double encore 3 ou 4 coureurs. Puis une montée raide avec de petite bosses je reste entre marcher et courir je n’arrête pas de surveiller ma montre pour ne pas dépasser les 2h je sens que cela va être chaud encore un autre coureur dépasser. Je vois enfin l’arriver j’ai un coureur en ligne de mire j’essaye de garder un bon rythme. A la traverser d’une route je vois ma femme, mon fils et ma fille. Ma femme me crie « allez Olive !! ». Tellement content de les voir je pique une accélération à 15 km/h pour finir en beauté en dépassant celui qui était devant moi.

Finalement je fini en 2h01 finalement assez frais. Le gel coup de fouet ma fait un effet bœuf et ma beaucoup aider à accélérer en fin de parcours. J’ai maintenant la certitude que l’on peut avoir des objectifs avec deux entrainements par semaine. Mon travail de vitesse paye mais il faut que je refasse du 30/30 et des séances de 2X30min rapide sur route pour garder de la vitesse sur les portions roulantes.

Maintenant (après la fin de semaine de repos) on repart pour l’entrainement et les foulées vertes de Lalo 19,5km qui doit avoir un peu plus de dénivelé que Druelle. L’année dernière j’ai fais 2h12 donc objectif cette année passé franchement sous les 2h.

Demain c’est le Jour de la grande course

« la boucle druelloise » 20km 650m de D+.

Dimanche sortie familiale pour ne pas s’entamer (enfin … Parti pour 6km avec 175m D+ au final 8km avec 250mD+ !!! Conclusion en vacance ne croyez pas les cartes de rando que l’on vous donne ;-).

Depuis surveillance de la météo qui finalement pourrait être bonne. Analyse du parcours qui a l’air très cassant avec de grosse montée et très peu de plat.

Et demain Jour de course. Attendre fébrile l’heure du départ. Refaire la course dans sa tête. Le départ pas trop vite mais un peu quand même. Les côtes pas à fond mais pas loin et après on relance voir même dans la côte dés que l’on peut. Visualiser l’arrivée croire que l’on va faire un podium même si cela est impossible. S’arracher partout pour faire au final bonne figure et bon temps.

Il est déjà temps de préparer les affaires. Recharger le portable pour que Gégé me suive sur runtastic. Bien dormir et demain ne pas trop en faire le matin pour que l’après midi Je casse tout.

Rendez vous demain à tous sur Runtastic à 15H

En attendant la video entiére qui sortira le 10 mai